"Les Vacances d'un serial killer" est une lecture de saison ! Si vous avez envie d'un roman original et décoiffant , vous ne serez pas déçus (mais impossible de l'être avec un roman qui commence avec une citation de Philippe Katerine !)
La famille Destrooper, proche parente des Bidochon tant leurs façons d'être, leurs comportements et leurs modes de vie sont semblables, est très populaire et poussée à l'extrême. Elle serait une candidate parfaite pour "Confessions intimes".
L'histoire se situe en Belgique, la Belgique du cru et bien caricaturale, celle de la misère sociale, de la simplicité d'esprit et du côté beauf. Attention amis belges, on est ici en pleine parodie. Ne vous offusquez donc pas, et mieux encore, riez en avec Nadine Monfils, elle-même belge, qui a beaucoup d'humour et un regard décalé sur ses concitoyens.
Alfonse, dit Fonske, fondu de tuning et des chansons à texte de Sheila est en couple avec Josette, grande lectrice de magazines people. Ensemble ils ont eu 2 enfants, devenus ados : Steven et Lourdes, en référence à Steven Seagal l'idole de maman et la fille de Madonna, qui n'ont qu'un rêve dans la vie, celui d'être stars de cinéma. Voyez un peu le tableau ! Et puis, il y a Mémé ! Mémé Cornemuse, un mythe à elle toute seule, un poème de chaque instant et une gouaille à décorner les boeufs.
"Les Vacances d'un serial killer" commence avec le départ en voiture de cette joyeuse bande d'éclopés vers leur lieu de villégiature, les "Mouettes rieuses". Cette pension de vacances au nom fleurant bon le soleil et les embruns n'est en fait qu'un taudis au milieu de nulle part, à quelques kilomètres de la dépaysante Mer du Nord. Pour le côté paradisiaque, on repassera.
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