Hell is blue

Mon frère a ramené ce livre de la bibliothèque un jour. Mais c'était pour faire style, parce qu'en fait il ne lit que des BD. J'ai vu un chat bleu sur la couverture, et j'ai commencé à lire ce livre, d'une part parce que j'aime les chats et le bleu, d'autre part parce que c'était dommage d'avoir ramené ce livre à la maison si c'était juste pour qu'il reste deux semaines sur une étagère.

Je m'attendais à un truc genre Avatar (même si à l'époque, ce film n'était sans doute qu'un point bleu dans la tête de James Cameron), bref une histoire de SF écolo avec beaucoup de bleu. J'aurai dû faire un peu plus attention aux ombres noires qui remuaient sur la couverture.

Car en fait, l'histoire est beaucoup plus proche d'Alien. Quelque chose tue tout le monde sur un vaisseau spatial et quelques membres de l'équipage essaient de comprendre avant de terminer sur la liste des victimes. Sauf que là, il y a un peu plus de chats que dans Alien, et qu'ils sont bleus.

Le côté SF est un peu un prétexte, on pourrait mettre tout ce beau monde dans un bateau au XIXe avec des tigres et ça serait globalement la même chose. C'est avant tout l'enquête et les éléments d'horreur qui priment.

J'ai retrouvé ce livre il y a quelques années chez un bouquiniste à Colmar (ma vie est formidable) et, après l'avoir relu, j'ai trouvé que, même si ce livre est à la base de la littérature jeunesse, il pourrait sans trop de problèmes figurer dans une collection de SF plus "classique". La fin est un peu prévisible (alors que je ne l'avais pas du tout vue venir la première fois), mais les dernières lignes gardent ce côté effrayant qui m'avait laissé un souvenir impérissable lors de ma première lecture.

Useless fact: je prononce le titre "Les Chats de Lyre" alors que ça doit sans doute se prononcer à l'allemande.