Comment prendre de bonnes décisions

Nos décisions professionnelles sont souvent obstruées par des éléments extérieurs à notre volonté : la différence de langage, l'émotion due à une nouvelle difficile, l'empathie envers la personne ayant commis une erreur...
L'auteur émet la remarque que lorsqu'un fait nouveau apparaît et innocente une personne présumée de viol sur mineur, l'empathie pour la victime aveugle notre sens critique et notre confiance envers cette victime nous fait prendre la mauvaise décision.
De même, la justice ne s'occupe pas des erreurs comme on le fait dans le milieu non judiciaire. Par exemple, si une banque évalue mal le crédit de l'un de ses clients, le client va formuler son désaccord et réévaluer lui-même son crédit à l'aide de la formule de calcul existante. L'erreur sera alors confirmée et réparée.
A l'inverse, dans le cadre judiciaire, une erreur commise lors de l'évaluation du discours de la victime ou du jugement ne sera remis en cause que par la présence d'un fait nouveau, c'est-à-dire une nouvelle plainte concernant le même accusé. Sans fait nouveau, ce qui arrive le plus souvent, l'affaire est classée et personne ne peut remettre en cause le dernier jugement.

Très bon livre, un peu trop d'exemples répétés mais un fil conducteur bien suivi.