Les Echelles du Levant est un roman écrit par Amin Maalouf en 1996. On y découvre Ossyane, un homme issus d'une grande famille, qui raconte sa vie à un jeune homme dont on ne connait pas l'identité. Il nait dans une famille riche, sa grand mère étant la fille d'un souverain ottoman et son grand père étant médecin. Vivant dans une ambiance assez tendue entre les volontés de son père qui plaçait tous ses espoirs en lui, la mort de sa mère à son jeune âge et l'insolence de son frère, il décide de suivre des études de médecine en France à Montpellier. C'est alors que la Seconde Guerre mondiale éclate et le mouvement de Résistance français prend place sous le régime de Vichy. Il décide alors de s'engager en tant que coursier pour la Résistance dans le sud de la France. Après de multiples mésaventures, il décide de se rendre chez des amis résistants à Lyon. C'est alors qu'il rencontre pour la première fois Clara, sa future femme. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, il décide de retourner au Liban et apprend que son frère est emprisonné à cause d'une affaire frauduleuse, ce qui produit la honte de sa famille. Malgré ces problèmes de famille, il se marie avec Clara qui tombe enceinte peu de temps après. Cela arriva néanmoins pendant les conflits israélo-arabe. Ils décident de s'unir malgré ça. Cependant, son père tombe gravement malade et meurt quelques temps plus tard. Le jour de l'enterrement, il s'évanouit à cause d'une insolation et se réveille dans une clinique psychiatrique. Son frère a profité de cette occasion pour bénéficier pleinement de l'héritage. Ossyane sort de sa folie seulement après 20 ans d'internat, grâce à sa fille Nadia. Il décide donc d'envoyer une lettre à ses proches dont Clara et lui donne un rendez-vous en Juin 1976.
Ce que j'ai le plus aimé dans ce livre c'est l'union de deux personnes dont les origines sont différentes, d'autant plus que cela se passe dans un contexte de guerre entre deux peuples. On prend aussi l'exemple du père de l'héros qui s'est marié avec une arménienne (il faut savoir qu'il y a eu de nombreux conflits entre les turcs et les arméniens). Malgré les différences d’ethnies l'amour et l'amitié demeurent toujours puissants. Comme le dit Maalouf « Quand on a vécu au Liban, la première religion que l'on a, c'est la religion de la coexistence ».