La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
5 millions d'exemplaires vendus en Indonésie, Presque trente traductions parus ou en cours. Une adaptation cinématographique. Par quel miracle un récit autobiographique tel que Les guerriers de l'arc-en-ciel a t-il pu obtenir un tel succès ? Tout simplement grâce à ses qualités de coeur, son humilité, son authenticité dans une histoire qui est une variation sur l'éternel combat du pot de terre contre le pot de fer, de David contre Goliath. Ces guerriers ne sont que de simples écoliers, ils sont dix et ils vont se battre avec leur institutrice, figure inoubliable, pour pouvoir continuer à étudier malgré tous les obstacles qui se dressent sur leur route. Ils sont pauvres, leurs parents sont illettrés mais ils ont soif de connaissances et ils forment une armée dont les seules munitions sont leur foi en l'éducation. C'est une fable, un conte moderne qui donne la parole à des déshérités. Andrea Hirata utilise une langue sobre, ne force jamais sur le larmoyant et n'oublie jamais l'humour même dans les situations désespérées. Une telle vérité passe dans ces pages et elle ne peut laisser indifférent. Comme dans Les cerfs-volants de Kaboul, la limpidité du livre, qui par ailleurs ne cède jamais à l'angélisme, touche profondément. Les guerriers de l'arc-en-ciel fait du bien à l'âme. Que demander de plus ?
Créée
le 10 janv. 2017
Critique lue 109 fois
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
71 j'aime
13