Des adolescents se lancent le défi de grimper jusqu’à l’ossuaire du village pour voir le crâne qui pleure.
Quelques temps plus tard, une équipe de journalistes veulent le voir pour tourner un documentaire sur la bataille d’Okinawa qui a fait des milliers de morts. Mais Seikichi, qui semble être celui qui en sait le plus sur le crâne, refuse de leur expliquer quoique se soit.
40 ans auparavant, Seikichi est adolescent durant la guerre et sa vie s’apprête à changer radicalement.
Ce roman est à la fois court et dense. Au travers du catalyseur qu’est ce crâne mystérieux qui pleure, on retrace l’histoire du village durant la guerre, la bataille, les kamikazes, les morts, les déchirures… 40 ans plus tard, les cicatrices sont encore douloureuses et il n’est pas forcément bon de les réveiller.
Ce petit livre mêle poésie et scènes de guerre pour nous permettre de comprendre. Très vite lu, il est une petite lucarne sur le passé. N’hésitez pas !
Créée
le 3 janv. 2017
Critique lue 151 fois
D'autres avis sur Les pleurs du vent
Découvert par le recueil de nouvelles édité aux Éditions Zulma en 2014, j’attendais impatiemment l’occasion de lire un nouveau texte de cet auteur. Après l’onirique L’âme de Kôtarô contemplait la...
Par
le 10 oct. 2016
Du même critique
Zoo est une tirée d’un livre éponyme, de James Patterson. Si le pitch de départ est identique, la série est librement adaptée du livre, avec autorisation de l’auteur. Les personnages de Mitch et...
le 18 nov. 2015
10 j'aime
2
J’avais beaucoup entendu parler de ce livre, mais c’est de retour de formation où sa lecture m’a été très vivement recommandé que j’ai finalement décidé de le lire. Ce qui m’a pris moins de 2h dans...
le 25 avr. 2017
8 j'aime
1
Depuis que je suis libraire, je lis toujours le dernier Nothomb pour savoir quoi en penser, d’autant plus qu’en une pause repas, je l’ai terminé. Celui-ci avait en plus eu le mérite de m’attirer...
le 18 sept. 2016
8 j'aime
3
