Nora est une jeune fille rêveuse et romantique, mais surtout très complexée par son manque de formes. Un jour, elle découvre une lettre adressée à son voisin Rodrigue (- garçon sympathique bien qu'il ne m'ait pas tapé dans l'oeil), et décide de lui répondre. Commence alors à se créer un lien très fort entre eux qui ne cessera de se renforcer au fil de leur correspondance.
A travers ces lettres, Nora laisse libre cours à son imagination et confit sur le papier tous ses doutes et ses espoirs... On s'aperçoit vite que Nora est bien plus qu'une adolescente en manque de confiance en soi, c'est une fille pleine d'humour et de fraîcheur possédant un sens de la repartie inégal que nous découvrons au fil du récit.
Néanmoins, Nora a un caractère bien particulier qui m'a assez énervé. J'ai souvent eu envie de la secouer par les épaules pour l'empêcher de fuir la réalité, car elle préfère rêver plutôt qu'oser prendre des risques. Mais d'un autre côté on ne peut s'empêcher de la comprendre, car on ressent toutes ses incertitudes et sa peur de ne pas être à la hauteur.
Le récit est donc parsemé de nombreuses lettres que j'attendais toujours avec beaucoup d'impatience. Le ton du roman, toujours tendre et frais, fait défiler les pages sans que l'on ne se rendre compte de rien. Maïa Brami aborde avec justesse (mais pas vraiment en profondeur) des sujets assez sérieux et difficiles : les complexes, le premier amour, les dangers d'Internet, les tensions familiales...
L'histoire en elle-même ne m'a pas vraiment transporté... car assez banale et déjà-vu. Les princes charmants n'existent pas arrive pourtant à se démarquer. En effet, Maïa Brami nous offre un roman basé sur une correspondance qui va à l'encontre de notre société très axée sur les nouvelles technologies.
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