Outils de réseautage ou de fliquage ?
Les réseaux sociaux numériques, on croit les connaître. Qu’ils soient des sites à tout faire ou dédiés au réseautage professionnel ou culturel, ils sont omniprésents. Tour à tour qualifiés d’instruments de démocratie dans les conflits sociaux ou accusés d’incarner Big Brother, ils échappent pourtant à l’analyse et au contrôle.
S’ils prennent de plus en plus d’importance dans nos vies, s’ils deviennent des plateformes incontournables des opérations courantes, comment ne peuvent-ils pas être la proie des gouvernants, lesquels chercheront (si ce n’est pas déjà fait) à s’accaparer cet outil dans le but de surveiller le peuple ?
La géolocalisation et les règles de confidentialité hasardeuses ne sont-elles pas en contradiction avec la liberté individuelle ? Pouvons-nous accepter que nos interactions ne soient que le prétexte à la négociation des contrats ; de n’être que des « sponsorisés consentants » de Facebook ? Jusqu’à quel point Facebook est-il le propriétaire des contenus mis en ligne ? Que fait-on du droit de propriété intellectuel, du droit à l’oubli ? Doit-on tolérer que les méthodes de marketing viral des entreprises s’immiscent jusque dans notre cercle d’amis ?
La suite de la critique sur mon blog :
http://www.bibliolingus.fr/les-reseaux-sociaux-sont-ils-nos-amis-collectif-a80136698