Rester sur sa faim

J'ai commencé cette lecture au hasard et avec une certaine attention. N'étant que peu familière à la dialectique philosophique, je devais m'efforcer de relire plusieurs fois d'affilées les phrases pour essayer de bien les assimiler, mais malgré cela, je n'ai pas trop réussi.
Ce que j'ai relevé de plus pertinent dans le sens de "Ce que ma compréhension me permet ...de comprendre", c'est l'hypothèse ou plutôt l'affirmation que "Moins on se connait, mieux l'on se porte". Pourfendeuse de l'introspection contemplative, j'ai visiblement constaté que C.Rosset rejette catégoriquement l'étude de soi, car teintée d'une forme de narcissisme aveuglant, et aussi, pour la simple et bonne raison qu'il est impossible que le "Je" pratique l'auto-distanciation. En effet, seul l'autre peut percevoir ce que nous renvoyons, et leur perceptions façonnent notre identité sociale, donc. Mais la perception d'autrui est-elle plus juste que la notre pour autant ? Ne sommes nous donc pas habité par des croyances manifestes sur les individus qui nous entourent ? Ces mêmes croyances, alimentées par une pléiade de facteurs ?
Peut-être que C.Rosset l'a développé avec son propre jargon, mais alors je l'ai complètement loupé.
Alors pourquoi les humains sont ils toujours à la quête de soi ?Si j'ai bien saisi cette histoire "d'identité sociale", je n'ai pas saisi cette histoire "d'identité personnelle" : de quoi est-elle faite ?
Bref, je n'ai pas vraiment compris son propos, je trouve sa parole un peu squameuse ou un léger discours en dents de scie, dont il est difficile pour un amateur de se saisir.