Ma captivité chez les sioux est le récit véridique de Fanny Kelly suite à sa capture par des Sioux dans les années 1860. Suite à cet enlèvement, l’auteure resta plusieurs mois prisonnière des indiens.

Lorsque Fanny Kelly et sa famille empruntent la route des pionniers pour se diriger vers l’Ouest en juillet 1864, ils ne se doutent pas qu’ils seront agressés pour certains et tués pour d’autres par des indiens. En effet, depuis plusieurs années déjà, les contacts entre les blancs et les indiens sont pacifiques dans cette région.
Suite à son enlèvement, Fanny Kelly découvre une culture différente de la sienne. Elle est forcée de suivre les indiens dans leur fuite, obligés de laisser leurs terres aux blancs, qui sont à sa recherche. Elle raconte son calvaire notamment la perte de sa fille adoptive.

Le lecteur découvre dans ce récit certaines coutumes des sioux, notamment le déroulement des accouchements où les femmes donnent naissance aux enfants seules et ne présentent l’enfant que plusieurs jours plus tard au père.

On sent que Fanny Kelly est parfois en avance sur son temps, en reconnaissant les forfaits commis par les blancs sur les indiens. Malgré cette ouverture d’esprit, elle reste fortement influencée par les pensées de son époque, en disant par exemple que les « sauvages » sont de nature cruelle et lâche. Sa condition de captive explique très certainement ses ressentis négatifs sur les sioux.

Son point de vue est passionnant, il permet de mesurer l’abîme qui séparait ces deux cultures à cette époque. On comprend l’incompréhension des uns et des autres face à certaines coutumes et habitudes. Ce témoignage offre un regard assez nouveau sur cette période de l’histoire des Etats-Unis.
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le 4 nov. 2014

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Ma captivité chez les Sioux
zardoz6704
8

Passionnant.

Un récit étonnamment bien écrit, dans un style qui rappellera le XVIIIe siècle par sa langue précise qui permet de parler avec précision et pudeur de choses dures, sans édulcorer. (Critique à venir).

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