Taïkon, le Roi Fou, a réussi à fédérer les royaumes de l'Ouest. Une menace pour le roi Matthias, monarque éclairé de Seveldrom, qui sait qu'un conflit armé est inévitable. Pour conserver une chance face aux hordes adverses, il bat le rappel de ses alliés. Vargus, vétéran de plus de batailles qu'on ne devrait pouvoir en livrer en une vie, le Mage de Guerre Balfruss et cinq de ses pairs volent au secours de Seveldrom. Mais face au Nécromancien, la force de frappe du Roi Fou, la partie est loin d'être gagnée..
Suite à l'arrivée au pouvoir d'un tyran psychopathe doté de pouvoirs magiques, l'équilibre des royaumes est menacée et la guerre inévitable. À travers l'invasion du roi fou sur les terres de l'empire de Seveldrom, nous allons suivre en parallèle les destins de Vargus, le vétéran fédérateur à qui on ne l'a fait pas se battant en première ligne et de Balfruss le mage de guerre qui revient d'une campagne dans les mondes désertiques orientaux pour défendre son royaume natal.
L'univers dark fantasy de Mage de guerre m'a plutôt séduit au prime abord avec un monde plutôt rugueux, un soupçon de magie dont la connaissance commence à se perdre et des personnages intéressants car sans concession.
Le style est fluide mais malheureusement, le récit se perd en de trop nombreux personnages puisqu'en plus des deux protagonistes principaux, nous suivrons également la princesse de Seveldrom et son maître espion qui tente de semer la révolte dans une cité déjà en main du despote.
Le rythme en pâtit grandement et on peine à trouver l'aventure promise avec Vargus et Balgruss et les problématiques d'alliances, de complots, de siège etc
Certains pans gagnerait pourtant à être développé :
le passé de Vargus est à peine effleuré (ça en ferait le perso le plus intéressant), Balfruss pourrait relancer la formation des mages, etc
Mais on sent que l'auteur préfère s'attarder sur la description de la politique, la sous intrigue liée à l'espionnage prends presque autant de place que les deux protagonistes principaux. Dommage.