La Galice jusqu'à l'hallali
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le 28 mai 2022
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Les touristes ayant passé quelques jours dans la capitale tunisienne ne la reconnaîtront sans doute pas dans le premier roman d'Aymen Gharbi, Magma Tunis. Car la ville est décrite comme un foutu capharnaüm, vision à la fois réaliste, intime et fantasmée. Une cité envahie par les chats, obsédée par le terrorisme, agitée par la répression policière, animée par des happenings d'art contemporain, etc. Le livre de Gharbi, au ton souvent sardonique, est autant un ouvrage de sociologue ou de chroniqueur que de romancier. Car il faut bien avouer que les digressions y sont nombreuses dans une intrigue qui passe sans coup férir d'un personnage à un autre composant une vaste tapisserie sociale dans une ville où la révolution ne semble pas avoir changé le chaos ambiant. Le portrait acerbe d'une ville se double d'un croquis non moins pessimiste sur la jeunesse tunisoise, revenue de tout et ne croyant plus en rien. Le style du livre brille par son humour et sa fantaisie mais le récit se perd quelque peu dans un labyrinthe d'événements déconcertants qui ont du mal à s'enchaîner avec une quelconque logique. Le voyage n'est pas désagréable, surtout au début du roman, mais le risque de s'y égarer, faute de boussole, est avéré.
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Créée
le 10 nov. 2018
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