Bettina n’est pas très jolie, c’est vrai. De petite noblesse, elle a également le mauvais goût d’être une femme dans un monde où ce sont les hommes qui ont le privilège de porter haut le nom et la renommée de la famille.
Cependant, quand la vieille, si vieille âme découvre combien « elle est lumineuse et vive », comme « elle respire l’audace et l’appétit de vivre », elle décide de l’accompagner.
Bettina parviendra, grâce à son oreille parfaite et à son courage, à quitter la famille qui l’étouffe, pour demeurer aux côtés de Marie-Antoinette, qu’elle initie à la musique, à la cour de l’Impératrice d’Autriche.
La vieille, si vieille âme pourrait bien avoir trouvé en Bettina l’opportunité de s’épanouir. Mais est-il concevable au XVIIIe siècle d’être une femme éprise de liberté et d’indépendance ?
Dans un roman où elle mêle histoire et essai sociologique, c’est à cette question que nous invite à répondre Mary Play-Parlange. Une manière fort sympathique d’appréhender un sujet sérieux.