Manille, une épidémie de grippe s'est déclarée. Une femme et ses deux enfants vont essayer de s'échapper du bidonville où ils vivent avant que celui-ci ne soit complètement cerné par les militaires.
Berlin : un jeune sans abri a complétement perdu la mémoire. Il ne sait pas qui il est, ni d'où il vient. Le seul indice qu'il possède, un tatouage à l'intérieur de sa main : Noah.
Avec l'aide de son ami Oscar, sans abri comme lui, "Noah" va partir en quête de son identité.
Dès le début de ce roman, le lecteur est comme le personnage principal Noah, c'est à dire dans le flou artistique le plus complet. On ne sait pas qui est Noah, ni d'où il vient, ni comment il s'est retrouvé sans abri. Et puis suite à un article découvert dans un journal pour lequel il a contacté une journaliste, tout va s'accélérer. Il va devoir échapper à des tueurs à gages et par la même occasion se rendre compte qu'il a tous les "bons réflexes" pour ça.
Commence alors une traque de longue haleine qui ne sera pas de tout repos, ni pour Noah, ni pour le lecteur.
Un suspense mené tambour battant par l'auteur qui comme à son habitude nous perd dans les méandres de l'enquête pour mieux nous surprendre à la fin.