Ce second volume de Métaquine®, suite et fin de l'ordonnance, reprend la pagination et le fil de l'histoire là où ceux-ci s'interrompaient à la fin du volume précédent. Y-a-t'il des choses supplémentaires à en dire ? Pas vraiment. Les personnages, le ton, la forme, l'intrigue, rien de ce qui constituait les points forts d'une dystopie polyphonique, inventive, intelligente et provocante ne varie vraiment. Sur la longueur, le récit se focalise peut-être un peu moins sur l'industrie pharmaceutique ou la politique et se disperse parfois dans des délires difficiles à suivre qui rendent le récit certes moins percutant mais plus original. Ses mille et quelques pages (1045 pour être précis) développent un propos lucide et conduisent en souplesse et sans longueur à une chute à la hauteur de mes attentes.
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