Suite directe du premier volume : Métaquine® - Indications (au point même que la numérotation des pages reprend là où elle s'était arrêté dans le volume un).
On y retrouve la même structure narrative, avec six personnages prenant la parole à tour de rôle, le temps d'un chapitre, le tout entrecoupé par des extraits du blog pilori-info.org mettant en scène le lanceur d'alerte Ferdinand Glapier.
Comme dans Métaquine® - Indications, chaque chapitre redémarre sur la même phrase que celle qui concluait le chapitre précédent, ce qui donne un effet d'ensemble assez prenant.
Comme entrevu dans le premier tome, les trames narratives se rapprochent et s'entrecroisent de plus en plus rapidement pour finalement se rejoindre (honnêtement, c'est pas du spoil, à ce stade du récit, c'est même évident).
Le côté combine pharmaceutique du premier volet passe progressivement au second plan, laissant le récit se concentrer sur la notion de multivers (qui nous ait expliquée via une surprenante et convaincante métaphore pâtissière) et de réalités parallèles.
Les personnages se retrouvent confrontés à leurs vieux démons, et vont devoir faire des choix pour changer leur monde.
On le voit, une orientation bien différente du premier volume, qui était plus classique. Là on bascule dans les théories de Leibniz et d'Everett, sur des bases de mécanique quantique. C'est pas coton, mais heureusement, nul besoin d'un doctorat en sciences physiques ni d'avoir lu Science et avenir pendant 25 ans pour suivre ce récit.
L'écriture est captivante, le rythme impeccable, et le tout passe tout seul. Un très beau roman (je refuse de dissocier ces deux tomes) et un auteur à garder à l'œil pour la suite de sa carrière.