« Tu n’as pas peur d’être un raté, quelque part dans ton for intérieur ? »
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Attention, roman français dans son archétype le plus ennuyeux ! Dans Mobiles, l’histoire est sans relief, les sept personnages sont insignifiants comme des squelettes sans chair, sans chaleur. L’ensemble est trop intellectualisé et métaphorique ; les trajectoires mentales, les émotions des personnages ne sont pas assez explicites. Les séquences ennuyeuses se succèdent, dans lesquelles il ne se passe rien de significatif jusqu’à la fin ; le mot « fin » aurait pu être posé plus tôt ou plus tard, qu’importe. L’histoire est habillée d’un arrière-plan de crise et de révolution sociale, comme pour faire écho aux malheurs des personnages (et puis la révolution sociale, c’est à la mode). Et pourtant, les thèmes de l’effondrement des rêves, confrontés à la réalité, de l’inadaptation et de la précarité, étaient un bon point de départ.
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