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En se concentrant purement sur une exégèse westernienne du film, on va dire qu'il y a trois inspirations différentes. La première se place dans la tradition assez classique du western. On est au...
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le 22 janv. 2013
72 j'aime
8
Ce livre est ce qu'on pourrait appeler un cas d'école, celui d'un homme qui ne se rend pas compte de ses réelles capacités. Ian Fleming est un petit maître, très habile dans le roman d'espionnage, la transcription littéraire de l'action et des atmosphères. Il possède une sorte de talent qui s'applique à un genre précis, et c'est déjà pas mal. Mais quand il s'attèle à quelque chose de plus ambitieux, il se cogne à son plafond de verre. Alors on hésite entre mansuétude en reconnaissant que le monsieur est sorti de sa zone de confort et qu'il a tenté quelque chose, et lucidité en se disant que ledit monsieur en manque cruellement, de ladite lucidité. Je rapprocherais son cas de celui de Conan Doyle, qui a produit les merveilleuses nouvelles mettant en scène Sherlock Holmes, de véritables petits bijoux. Mais dès qu'il sort de ce cadre, ça en devient presque gênant. Ce qui était un drame dans sa vie, lui qui se voulait un grand écrivain et estimait que Sherlock était l'arbre qui cachait la forêt. Diagnostic on ne peut plus erroné, les nouvelles de Sherlock Holmes étant le magnifique arbre de Conan Doyle.
PS : la note ne vaut rien, c'est obligatoire pour écrire une critique. Toujours aussi débile ce site...
Créée
le 20 févr. 2021
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