Toute ma vie j'ai rêvé d'avoir les fesses à l'air
Dans la même veine que les précédents, quoique j'ai trouvé l'intrigue un peu moins bien ficelée, ce troisième volume nous embarque une fois de plus dans le Londres obscur que découvre Peter Grant.
Il continue à traquer l'ethically challenged magician, quoique ce personnage soit un peu trop laissé de côté à mon goût pour faire de la place à l'enquête principale du livre dont j'ai eu l'impression, contrairement aux autres volumes, qu'elle ne me permettait pas d'enquêter avec Peter. Un peu comme si les éléments de l’intrigue, n'étaient révélés que juste avant les conclusions qu'ils permettent d'en tirer.
J'ai apprécié le retour au premier plan de la fantastique Lesley et ai déploré l'intervention de Miss Reynolds qui, bien qu'écrite dans le but d'exaspérer le lecteur, m'a tout simplement semblé superflue.
Un peu moins de magie, aussi. Plus de magie dans l'univers, disons, et moins de descriptions "techniques" ou de cours, on a l'impression que notre héros progresse moins, n'apprend plus alors qu'il est mentionné à plusieurs reprises qu'il faut au moins 10 ans d'entraînement pour faire un magicien potable.
Certaines scènes restent mémorables et très bien écrites, vous pourrez visiter les égouts de Londres comme si vous y étiez, la puanteur sera même avec vous sans avoir besoin de lire au-dessus de votre poubelle pour avoir le "mots et odeurs". Passage vraiment beurk et bien décrit, pour le coup.
A lire ne serait-ce que pour une mémorable scène de course poursuite en chemise d'hôpital - comprenez : les fesses à l'air - dans les rues de la capitale anglaise.