Publié sur L'Homme Qui Lit
Sortent demain aux éditions Fleuve un duo littéraire apocalyptique, le Noir et le Rouge, d'un auteur anonyme qui a choisi comme pseudo KOZ. J'ai eu le plaisir de m'attaquer à cette ambiance de fin du monde en lisant Noir (il n'y a pas d'ordre de lecture mais on m'a conseillé de débuter par celui-ci), dont je vais faire un bref compte-rendu.
Un soir ordinaire à Paris, les dix-huit transformateurs électriques qui alimentent la capitale explosent simultanément, plongeant la ville lumière dans le noir, un black-out quasi intégral duquel ne réchappe que quelques sites sensibles - commissariats, banques, hôpitaux...- équipés de groupes électrogènes leur permettant de tenir un à deux jours.
Dans le même temps, une mutinerie éclate à la prison de Fresnes et c'est Jiménez le gitan braqueur qui en profite pour s'échapper avec la complicité de ceux qui l'ont aidé à organiser ce coup incroyable. Pendant ce temps au tout nouveau siège de la PJ parisienne, c'est l'effervescence.
En quelques heures, le chaos s'est abattu sur Paris et il faut gérer les blessés, le vandalisme, les émeutes, les morts et ces braquages ultra-organisés place Vendôme. À la PJ, deux chefs de groupe qui se détestent prennent en main les opérations mais dans cet environnement ou tout bascule en une minute, il va falloir aller très vite pour enquêter et enrayer la folie de quelques-uns.
Le bouquin débute sur les chapeaux de roue, c'est d'emblée saisissant, j'ai été scotché dans ma lecture grâce à un récit qui ne me laissait pas le temps de respirer. Sur le tard, à l'approche des derniers chapitres, le souffle retombe un peu et je dois même avouer que les toutes dernières pages m'ont déçues. Un page turner haletant et efficace dont la fin aurait pu être mieux rythmée. Dans quelques jours, je vais pouvoir attaquer Rouge.
Noir de KOZ paraît le 1er avril 2021 aux éditions Fleuve. Service de presse adressé par l'éditeur.