Cher lecteur, je te recommande vivement cette lecture. J’ai admiré Olivio et sa mère qui ont dû fuir la dictature portugaise pour se façonner une nouvelle vie en France. Apprendre la langue n’a pas été chose facile, surtout pour la maman. Ce garçon de huit ans m’a beaucoup beaucoup touché. Le seul lien qui lui reste avec son pays, c’est ce petit chat avec il noue des liens très forts. Son amitié avec Amhed l’aide à supporter ce bouleversement dans sa vie, d’autant plus que Max, le compagnon est loin d’être complice avec lui.
De la première à la dernière ligne, son récit est bouleversant. Ses mots sont simples et forts. Je suis heureux d’avoir été le témoin de son histoire douloureuse. Je le considère comme un ami et j’ai ressenti une vive émotion lorsqu’ il a fallu lui dire au revoir et à bientôt, peut- être.
De plus ; Brigitte Giraud m’a permis de découvrir l’Histoire du Portugal.- C’est pourquoi j’ai souhaité inscrire ces quelques notes en mémoire.
De 1926 à 1974, le Portugal a vécu sous le joug de la dictature salazariste. Le 28 mai 1926, un coup d’État met fin à l’expérience républicaine portugaise qui était parvenue à renverser une monarchie pluri centenaire en 1910. Lassés par un régime instable, des généraux décident de prendre le pouvoir pour rétablir un État fort. Le régime prend le nom de « Dictature nationale » en 1930, puis d’ « État nouveau » en 1933. Dans un Portugal encore affecté par les conséquences économiques de la Première Guerre mondiale, le ministre de l’économie, António de Oliveira Salazar, nommé en 1928, se hisse officiellement à la tête du pays en 1932, lorsqu’il est nommé Président du Conseil. Il le reste jusqu’en 1968, année où une attaque cérébrale l’empêche de poursuivre toute fonction politique. Remplacé par Marcelo Caetano, alors que les guerres d’indépendance accaparent toutes les forces de l’État depuis 1961, le régime s’effrite et chute le 25 avril 1974, lors d’un nouveau soulèvement militaire, prélude à la Révolution des œillets.