Un homme a l’amer
Pour ceux qui connaissent Kenneth Cook ce livre n’offrira aucune surprise mais se placera dans la digne continuité de ce que cet auteur australien a déjà commis. Pour les autres, j’explique : les...
Par
le 11 oct. 2017
1 j'aime
Pour ceux qui connaissent Kenneth Cook ce livre n’offrira aucune surprise mais se placera dans la digne continuité de ce que cet auteur australien a déjà commis. Pour les autres, j’explique : les personnages de Cook sont souvent des gars un peu fêlés que le soleil australien finit pas achever lentement. Leur psychologie est réduite à sa plus simple expression et on a parfois du mal à la distinguer de celle d’un pack de bières, carburant et lubrifiant usuel des neurones australiens. Quant aux dialogues, ils sont souvent d’une réjouissante nullité :
• Tu vas pêcher demain, jack ?
• Non, je vais jeter un coup d’œil au bateau. Je te l’ai déjà dit.
• Ah, c’est vrai ! tu me l’as déjà dit. A plus tard, Jack.
• A plus tard.
Et pourtant si on aime Kenneth Cook, c’est tout simplement parce qu’il sait raconter une histoire, à la façon de Stephen King, en nous prenant par la main pour nous emmener où il veut.
Il nous fait quitter, cette fois, son bush aride, pour nous emmener sur les mers des côtes australiennes à la recherche du très lucratif thon rouge.
Jack est un petit pêcheur dans un petit bateau, mais il a voyagé pendant la guerre – "Au Nord de la Méditerranée, il y les Métèques et au Sud, il y a les Bougnoules" – et il aimerait devenir un grand pêcheur dans un grand bateau. Et l’occasion va lui en être donnée. Mais…
Créée
le 11 oct. 2017
Critique lue 237 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Par-dessus bord
Pour ceux qui connaissent Kenneth Cook ce livre n’offrira aucune surprise mais se placera dans la digne continuité de ce que cet auteur australien a déjà commis. Pour les autres, j’explique : les...
Par
le 11 oct. 2017
1 j'aime
A la suite d'un événement tragique survenu en mer, des Italiens mettent en vente leur thonier; Jack Forster rêve d'en devenir propriétaire. Il s'endette au-delà du raisonnable, pensant pouvoir tout...
Par
le 11 avr. 2013
Du même critique
J’avais lu ce roman il y a vingt ans sans en retirer un plaisir particulier mais après avoir adoré « Le petit copain » et « Le chardonneret », j’ai relu cet ouvrage. Mon Dieu comment avais-je pu...
Par
le 8 août 2016
9 j'aime
Dans un polar, il est normal que la police occupe une position centrale. C’est même la moindre des choses. Et puisque c’est toujours le commandant Cervaz qui conduit l’enquête dans le dernier roman...
Par
le 7 juin 2021
6 j'aime
Il y a près de vingt ans que je n’avais plus ouvert un livre de Marc Lévy mais j’ai craqué pour son dernier. Non parce que j’ai soudain éprouvé des remords devant son impressionnante bibliographie...
Par
le 30 nov. 2020
5 j'aime