Par-dessus bord
7.3
Par-dessus bord

livre de Kenneth Cook (1967)

Pour ceux qui connaissent Kenneth Cook ce livre n’offrira aucune surprise mais se placera dans la digne continuité de ce que cet auteur australien a déjà commis. Pour les autres, j’explique : les personnages de Cook sont souvent des gars un peu fêlés que le soleil australien finit pas achever lentement. Leur psychologie est réduite à sa plus simple expression et on a parfois du mal à la distinguer de celle d’un pack de bières, carburant et lubrifiant usuel des neurones australiens. Quant aux dialogues, ils sont souvent d’une réjouissante nullité :
• Tu vas pêcher demain, jack ?
• Non, je vais jeter un coup d’œil au bateau. Je te l’ai déjà dit.
• Ah, c’est vrai ! tu me l’as déjà dit. A plus tard, Jack.
• A plus tard.
Et pourtant si on aime Kenneth Cook, c’est tout simplement parce qu’il sait raconter une histoire, à la façon de Stephen King, en nous prenant par la main pour nous emmener où il veut.
Il nous fait quitter, cette fois, son bush aride, pour nous emmener sur les mers des côtes australiennes à la recherche du très lucratif thon rouge.
Jack est un petit pêcheur dans un petit bateau, mais il a voyagé pendant la guerre – "Au Nord de la Méditerranée, il y les Métèques et au Sud, il y a les Bougnoules" – et il aimerait devenir un grand pêcheur dans un grand bateau. Et l’occasion va lui en être donnée. Mais…

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le 11 oct. 2017

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