Le genre Feel Good n’est pas du tout mon genre de prédilection (qui est le fantastique) mais j’apprécie lire un de ces romans de temps en temps pour redescendre sur Terre tout en me détendant. Et, Pour un selfie avec lui a eu l’effet recherché.
La plume de Sam Riversag est simple mais efficace. Sans me mettre dans la peau de notre personnage principal elle a réussi à me faire ressentir cette histoire comme si Mary était en face de moi et me la contait. Comme si je la connaissais. J’ai beaucoup aimé cette sensation et étais donc à fond dans ses péripéties. En fait j’avais l’impression de regarder un film. Oui oui j’ai bien lu le livre, pas d’audio !
J’ai été attendrie par Mary et son tempérament : gentille mais il ne faut pas la chercher. Elle m’a bien fait rire dans ses réactions ; à part lorsqu’elle revient vers Simon ou qu’elle le reprend alors qu’il l’a trompé (faute impardonnable selon moi). Cependant ses manières de le jeter et leurs disputes, que ce soit avec lui ou la belle-mère, étaient très divertissantes.
Sa relation avec Lola donne du baume au cœur, elles se complètent bien toutes les deux et sont toujours là l’une pour l’autre. Leur complicité et leurs activités font d’elles des personnages attachants et surtout amusants. Comme par exemple lorsque Lola entraîne Mary dans son idée loufoque de faire un Ouija. Ces histoires avec Winston Churchill et Sir Arthur Conan Doyle m’ont bien fait rire.
Le traquenard avec Audrey était prévisible mais, même en m’y préparant, cela m’a bien remonté lorsque mes craintes se sont confirmées. J’avais envie de réagir et de prendre la place de Mary, je me serais fait un plaisir de remettre cette garce à sa place !
Cependant j’ai été un peu déçue que les personnages masculins que Mary côtoient (autre que Simon et Trevor) ne soient pas plus approfondis, tel que le prof de Taï-Chi. On n’a plus de nouvelle une fois que Trevor arrive dans la place en tant que courtisant (pas en tant qu’ami bien sûr). On peut néanmoins penser que cela montre le va et vient de certaines personnes dans notre vie, on y fait attention cinq minutes (j’exagère) et après c’est fini.
La petite intervention de Simon à la fin m’a bien fait rire et l’a encore plus fait descendre dans mon estime.
Pour dire bref, j’ai apprécié lire ce roman Feel Good qui m’a apporté un bon divertissement.