Avant d’aller dormir est un livre qui m’a tout d’abord intrigué. Avant même de le commencer j’émettais des hypothèses sur la raison de l’amnésie de notre personnage principal. J’avais vu le film (je crois) ou simplement aperçu de biais mais ne m’en rappelais pas. Je savais en tout cas qu’il y avait bien quelque chose de louche.
Risque de spoil
La plume de l’auteure est assez fluide et nous plonge rapidement dans l’histoire. J’ai bien aimé lire durant une bonne partie du livre le fameux journal de Christine, cela nous permet de mieux la comprendre. Je me suis donc facilement mise à sa place et avait l’impression, tout comme elle, de redécouvrir son histoire chaque jour. À un certain moment j’ai été irritée qu’elle cède à Ben et lui fasse confiance alors que c’est écrit par elle-même noir sur blanc qu’elle ne devrait pas. Cependant au bout d’un certain temps j’ai baissé ma garde pour au final tomber d’encore plus haut face aux révélations.
J’avoue que je ne m’étais pas douté de celles-ci avant les 50 dernières pages, ce qui est un bon point pour l’auteure. Tout au long du roman je voulais comprendre, savoir ce qui clochait et j’ai bien été servie. Malheureusement, en refermant le livre et en prenant du recul j’ai ressenti une certaine longueur des 400 premières pages pour seulement une cinquantaine de pages d'action et de révélations. Il y a certaines choses également que je n’ai pas trouvé très logiques dans ces explications ou du moins peu probables, comme la non réaction du Dr Nash. Ce dernier a attiré ma sympathie car on comprend qu’il veut vraiment aider Christine à retrouver la mémoire mais il ne fait pas grand-chose pour la sortir d’une situation qui apparaît louche, à part à la fin.
Mon ressenti : Avant d’aller dormir a été une agréable lecture sans être transcendante non plus.