Ça faisait un moment que je n'avais pas lu un roman qui coule aussi bien, et pourtant, il fait son poids. Il faut dire, je n'ai plus trop le temps de lire des romans, alors je dois bien les choisir.
Et bien Prime Time fut un très bon choix. Perry Bunt passe d'événements en événements avec une fluidité dans les problèmes assez efficace. Il faut dire que pour sauver la Terre, il faut y mettre les moyens...
Ah oui, je ne vous ai pas encore expliqué comment il devait sauver la Terre... Il faut dire que tout est plus compréhensible quand on a bien intégré que Terre n'était qu'un gigantesque plateau de téléréalité dont les personnages ne sont que ses habitants avec leurs idées farfelues, leurs comportements insensés et leurs croyances à mourir de rire... Mais quand l'audience est en chute libre, la production organise une grand final: l'Apocalypse...
Pour Perry Bunt, scénariste au rabais qui découvre tout cela, il ne reste plus qu'un seule solution, imaginer un programme qui relance l'intérêt du public... Mais ça, ce n'est que le début...
Au programme? l'amour, des galères, des rencontres inédites, encore des galères, et tellement d'autres galères... Tout ça pour découvrir pleins de secrets sur la Terre et les hommes...
Jusqu'à la fin, l'auteur réussira à nous tenir en haleine nous apportant une critique de notre société, puis en en faisant une force pour la vie avec un grand V, puis en dévoilant d'autres surprises en enfilades jusqu'à un final de qualité pour une histoire virevoltante.
Si vous voulez une lecture légère, drôle et pourtant porteuse de réflexions plus profondes, n'hésitez plus, jetez-vous sur Prime Time.
PS: Et notez l'hommage à Douglas Adam lorsque l’émission chute en 42ème place!