Putzi traite d’un sujet intéressant, la vie d’un Germano Américain, rare personne à avoir été proche d’Hitler avant d’avoir travaillé pour les Alliés et Roosevelt (plus contraint que par choix).
Le traitement de l’histoire reste cependant assez maladroit, avec des enchâssements qui sont parfois confus:
le narrateur, j’imagine l’auteur du texte, revient au présent pour décrire le contexte de l’écriture du texte sans que cela n’apporte grand chose à l’histoire.
On retrouve également des commentaires ou de légers jugements de la part du narrateur dans le texte qui viennent parfois polluer la lecture. Par exemple:
“Je le regarde, épuisé par l’attente et qui avance pourtant, comme les autres, hésitant peut-être un peu plus. L’envie me prend de lui crier de fuir. N’attends rien de l’Allemagne, Putzi, file, et rachète ton âme, s’il en est encore temps.”
En résumé, thème agréable mais qui manque un peu de substance dans l’écriture - c’est un bon premier roman de l’auteur mais qui je pense demanderait plus de profondeur et plus de travail dans les figures de style pour les prochains.