« Parfois, il faut trouver du réconfort dans le principe anthropique. »

J’avais rencontré Jack Parlabane en 2010, dans « Les canards en plastique attaquent », ça m’a fait plaisir de le retrouver dans cette enquête (même si visiblement il me manque quelques aventures entre les deux). Dans cet intense « Sombre avec moi », on assiste en préambule aux considérations d’une femme lors de son procès. Puis à la manière d’un roman choral, différentes personnes prennent en charge la narration et d’une manière non linéaire décortiquent ce qui s’est passé : une nuit, un témoin signale à la police un véhicule qui vient de sortir de la route sous ses yeux, tombé d’un pont. On retrouve bien la voiture, mais le conducteur a disparu dans l’eau. Lorsque la police vient en informer son épouse, son comportement leur semble étrange. Tandis qu’elle se met à nous donner sa version de leur union, la soeur du disparu fait appel à Jack, journaliste en délicatesse, toujours à la recherche du scoop qui le remettrait en selle. S’agit-il d’un meurtre ?… Dès le départ on se doute bien que les apparences vont se révéler trompeuses, et on se met à douter d’un petit peu tout ce qu’on nous dit. Pourtant, la résolution de l’intrigue parvient à surprendre et évidemment remet en question notre vision des choses. Dans l’intervalle, le propos est éminemment psychologique et suffisamment prenant pour qu’on ait envie de se laisser faire.

LaurenceIsabelle
6

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le 31 mai 2019

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Sylvie Sagnes

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