J'avais découvert Philippe Besson dans les lectures de je ne sais plus quel pédébloggeur. Ca n'a que peut d'importance, j'ai été tenté par les critiques unanimes sur ses ouvrages, assez pour me lancer dans l'aventure.
Je soupçonne ce livre d'être autobiographique. On ne peut pas écrire aussi bien et aussi juste sur ce sujet sans l'avoir fatalement touché du doigt. C'est un livre admirable, sincèrement. Pour qui n'est pas infirmier, je ne sais pas, je ne jurerais de rien. Mais chez moi, ça a trouvé un écho particulier, celui du lien fraternel, celui des derniers instants, de la maladie et de l'humain face à la maladie, l'inéluctable, l'angoisse de mort. La vie.
Je le trouve réelement touchant, bien écrit. Pas à m'en faire larmoyer, non, mais juste assez pour émouvoir et toucher le lecteur, faire réfléchir, poser les bonnes questions. Se retrouver dans le portrait de la médecine, comprendre mieux cette vie de malade.
Philippe Besson a su raconter avec brio quelque chose qu'il est dur de faire passer par les mots. Et en ça, c'est un très beau livre.