Sous haute tension par sofiloue
Je retrouve avec délice l'univers de Myron Bolitar.
C'est le dixième de la série il me semble alors forcément, aucune surprise ne m'attend.
Harlan Coben reprend sa bonne vieille recette pour son intrigue : un client de Myron a des ennuis voir se fait tuer, celui-ci va mener l'enquête quoi qu'il lui en coûte aidé de ses amis. Nous retrouvons la belle Esperanza, La grosse Cindy ultra attachante et capable de s'habiller en cat woman ou bonbon rose, et Win, le sombre milliardaire pret au pire pour sauver ou venger son ami.
Tout ça sous des allures de pollar à l'américaine : mafia, sport, fric et rock'n roll.
Alors oui, ça marche, on se laisse emporter rapidement dans le cours de l'histoire. Retrouver Myron c'est un peu comme retrouver une bonne vieille paire de pantoufles, on est d'abord heureux de les enfiler pour le plaisir de leur confort et ce n'est que plus tard que l'on en perçoit les défauts, par exemple une intrigue qui met du temps à se mettre en place. Il faut lire pas mal de pages pour comprendre où veut en venir l'auteur.
Exploiter un filon comme Myron, forcément c'est plaisant et facile parce que nous on l'aime Myron. C'est un vrai Gentil. Surtout que dans cet opus, le récit de ses souvenirs donne un côté encore plus sympatique à l'oeuvre.
L'épilogue nous laisse un goût un peu amer. Cette fois-ci, les aventures de notre héro semblent tirer à leur fin. Place à la nouvelle génération Bolitar : Mickey, le neuveu de Myron. Il me semble qu'il remplacera celui-ci. Dommage, pourquoi prendre un nouveau personnage qui ressemble autant à l'ancien et ne pas exploiter un autre déjà connu.
C'est d'ailleurs ce qu'il m'a toujours manqué dans toute cette série : un peu plus de consistance aux autres protagonnistes. Win aurait gagné à avoir un peu plus de matière par exemple.
Alors voilà, un bon moment de passé mais c'est loin d'être le meilleur de la série.