En mars 2011, un tsunami ravage le Japon avec les conséquences que nous connaissons. En France, Bertrand est l’héritier d’une grande propriété de cognac qui exporte essentiellement au Japon, aux mêmes clients depuis des dizaines d’années. Mais l’entreprise coule, sans que le patron ne souhaite changer leur mode de fonctionnement.
En rentrant chez lui avec son chauffeur Eddy, ils renversent un petit faon, que Bertrand retrouvera quelques jours plus tard et décidera de soigner.
Le roman aborde de nombreux sujets : le patron un peu mou d’une entreprise qui coule, son ex-femme qui veut redresser la barre, leur fille de 20 ans qui tombe enceinte d’un ouvrier syndicaliste, Eddy, le chauffeur, mystérieux homme qui fume des joints et parle couramment l’estonien, tous les animaux qui émaillent le roman et qu’il faut sauver : le faon, le chien, la corneille, les bébés chats prisonniers de la voiture…
J’ai vu que l’auteur avait publié des romans notamment en jeunesse et dont certains paraissaient assez drôle. Là, même si les situations pourraient s’y prêter, je n’ai pas beaucoup ri, ni d’ailleurs été beaucoup plus émue. Le personnage principal est quand même relativement mou et ses centres d’intérêts divergent de l’ensemble du roman (tout le monde essaye de sauver son poste, l’entreprise, sa fille devient mère ; mais lui est seulement intéressé par un faon…)
Bref, il y a beaucoup de sujets abordés, mais on arrive pas à une véritable unité qui pourrait nous transporter.