Dans un premier temps, je tiens à remercier les éditions Albin Michel et surtout Romain Puértolas pour ce nouveau partenariat.
Si vous pensez encore à Romain Puértolas comme l’auteur du Fakir qui écrit des romans loufoques, vous êtes certes dans le vrai, mais la vérité est ailleurs et si vous connaissez un peu l’auteur, vous devez savoir qu’il a fait mille métiers, traducteur, magicien ou encore policier avant de devenir écrivain et ses romans sont comme lui, ils changent, ils évoluent avec le temps et restent toujours inclassables tout comme il est impossible de ranger Romain dans un style. Romain Puértolas fait du Puértolas et réussit toujours à vous surprendre.
Si vous aviez un doute avec La Police des fleurs, des arbres et des forêts, avec Sous le parapluie d’Adélaïde confirme que Romain Puértolas ne fait plus du roman loufoque mais s’est lancer avec encore un succès indéniable dans un nouveau genre de romans, je ne dirais pas qu’il s’agit de polar, mais d’intrigue policière, un peu a la Sherlock Holmes ou bien encore Rouletabille.
Du moment que vous avez internet, vous saviez avant même d’ouvrir le livre qu’il y aurait un twist final, manière moderne et anglophone de parler d’un coup de théâtre, ce n’est pas un mystère que le mystère demeurera jusqu’à la fin, jusqu’au coup de théâtre final. Et l’auteur tient son lectorat en haleine jusqu'à la fin, tout prend sons sens, encore un coup de maître pour Romain.
Ce que je retiendrais de ce roman, ce n’est pas temps le don de l’auteur pour nous surprendre, mais ce qui m’a le plus marqué, c’est l’histoire de Rose Rivière autre victime de la violence conjugale et ce n’est qu’a la fin, en lisant les remerciements que Romain donne un autre nom à Rose : Tatie Gisoux.
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