La quatrième de couverture indique que "tout change pour Cécilia" le jour où Vivaldi devient le nouveau maître de musique du couvent de la Pieta à Venise. On s'attend donc à un roman sur la vie des orphelines recueillies dans les couvents et sur Vivaldi. Or ce dernier apparaît seulement dans la deuxième moitié du roman. La première partie est consacrée aux états d'âmes de Cécilia, qui entretient une correspondance fictive avec sa mère et a pour amie sa mort, une tête aux cheveux de serpents. C'est bien vu, la détresse de la jeune fille est bien décrite, mais à lire la quatrième de couv, on s'attend à autre chose. Le thème de la musique est finalement assez peu traité, même si l'auteur a bien décrit le rapport de Cécilia à la musique. Arrivé à la fin du livre, on ne voit pas trop en quoi Vivaldi a changé la vie de la jeune fille. On apprend des choses, certes, mais la musique est trop rapidement abordée. C'est vraiment dommage.