The Race
The Race, comme le livre suivant de Nina Allan, The Rift, part d'un thème relativement simple puis t'emmènes sur des terrains inattendus.
J'ai failli abandonner ce roman à mi-chemin de la première partie, parce que j'ai cru bêtement que ça allait s'en tenir à son pitch, et j'étais pas très intéressé. Puis, comme dans The Rift, ça vire, et ça revire, et tu ne sais plus bien de quoi le livre parle, tu ne sais plus à quoi son titre réfère. Tu cherches une logique interne, et dès que tu la trouves, un élément, un mot, un nom remet tout en question à nouveau.
J'y ai trouvé le même plaisir que sur des films un peu horreur/mystère/thriller, comme It Comes at Night, même si le genre est différent. Tu en sors sans avoir des réponses toutes faites, mais le matériel est assez riche pour te laisser de vrais choix, te permettre une appropriation, te permettre de connecter.
C'est vraiment une façon de raconter étonnante, une façon d'aborder la SF, dans l’ambiguïté, qui à titre personnel m'intéresse beaucoup, conjointement à une écriture des personnages fouillée.