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The Paper Magician est vraiment la bonne surprise de ce début d’année. Découvert par hasard sous couvert d’une promo Amazon, je dois dire que j’ai été conquis par ce premier tome. Petit point de...
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le 5 mars 2017
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The Paper Magician est vraiment la bonne surprise de ce début d’année. Découvert par hasard sous couvert d’une promo Amazon, je dois dire que j’ai été conquis par ce premier tome.
Petit point de contexte : l’action se situe dans une Angleterre du XIXème siècle où la magie est somme toute chose courante et où Ceony Twill, notre protagoniste, se trouve être une apprentie magicienne. La magie se caractérise par la maitrise d’un unique matériau, auquel l’apprenti va se lier pour toute la vie. Les matériaux susceptibles d’être manipulés ne sont que ceux créés par l’homme et, forcément, il y en a certains un peu moins prisés que d’autres. C’est ainsi que notre jeune Ceony se voit imposer la voie du Papier, à la place du Métal qu’elle aurait souhaité. Ceci afin de maintenir un effectif minimum au sein de cette communauté de magiciens dont l’élément est perçu comme faible et offrant peu d’intérêt (pour plus de détails je vous renvoie au résumé).
Tout d’abord l’univers, je parle plutôt de l’ambiance général qui règne ainsi que la magie présentée qui m’a semblé très artistique. On y découvre une magie très visuelle et facile à se représenter. Charlie N. Holmberg a des idées intéressantes concernant les possibilités que cela engendre et ça ne manque pas de faire travailler notre imagination ou tout simplement de nous immerger dans le récit. On regrettera une introduction plus travaillée et notamment avec un peu plus d’éléments sur la structure même du fonctionnement de cette société.
Le fil conducteur du récit n’est somme toute pas novateur mais on accroche sans mal et on avale les pages sans aucune difficulté. C’est un peu le gros problème de ce premier volet, trop peu de pages ! Je ne vois pas trop comment présenter la chose sans trop vous en dévoiler mais en gros ça manque cruellement de mise en place. Il aurait fallu, à mon sens, ajouter un peu plus de petites / moyennes péripéties, des situations d’apprentissages qui nous auraient aussi permis de découvrir plus avant le monde et ses subtilités. C’est le plus gros point négatif pour moi.
Les personnages sont, on ne va pas se le cacher, peu nombreux. Comme l’histoire est plutôt courte, il n’y a pas vraiment le temps de développer énormément les personnalités des différents individus croisés. Cela n’empêche pas d’avoir donné une consistance et un intérêt certain aux deux principaux que sont Ceony et le magicien Emery Thane.
En définitive, malgré son trop faible nombre de pages, qui est indubitablement son plus grand point faible, ce premier roman est une réussite. Il m’a fait voyager, sans peine, aux côtés de Ceony du début à la fin et je vais, de ce pas, me lancer dans la suite (en anglais étant donné que la traduction n’est prévue que pour début mai et qu’il restera un troisième livre derrière).
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Créée
le 5 mars 2017
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