En décembre 1944, alors que la contre-offensive allemande gronde dans les Ardennes belges, un curé confie une petite fille juive à deux soldats américains.
Mais les militaires sont en réalité des espions SS infiltrés.
Lorsque viendra l’heure d’exécuter la fillette, Mathias changera d’avis et tuera son compagnon d’armes pour la laisser vivre.
Renée, n’est bizarrement pas effrayée, elle ne pleure pas.
Il faut dire qu’elle en a vu d’autre cette « petiote », confiée dès son plus jeune âge à une famille d’accueil, elle s’est adaptée.
A la libération, personne n’est venu la chercher, elle a continué à regarder la vie, cramponnée à Ploc, son doudou de chiffon, tout ce qui lui reste de sa maman.
Mathias, le militaire n’est pas un tendre, loin de là. La vie humaine ou animale n’a pas beaucoup de valeur à ses yeux.
Alors que se passe-t-il ? Qu’a-t-elle cette enfant ? « Un peu farouche et fière avec ses yeux noirs comme on n’en voyait qu’aux bohémiens. »
Ces deux-là vont s’apprivoiser, se protéger mutuellement, s’aimer d’un amour pur et absolu.
Leur histoire est belle, miraculeuse presque, et malgré son improbabilité,
Emmanuelle Pirotte a réussi à me convaincre que personne n’est totalement mauvais et que le pire peu parfois engendrer le meilleur.
Je serai attentive au prochain opus de cette auteure dont la plume est empreinte de sensibilité et de talent.