Certes, ce n'est pas le roman du siècle, mais ce récit a le mérite de faire rire. Ce n'est pas rien. On n'échappe hélas pas au scénario un peu cousu de fil blanc, ni aux personnages caricaturaux, ni à quelques poncifs mais quand on rit, on pardonne beaucoup.
Ce qui est le plus remarquable, c'est le vocabulaire de la comtesse, savamment dosé entre les tournures de phrases à la Philippe Candeloro et à la Nadine de Rotschild.
On y retrouve un style d'humour analogue à celui d'Arto Paasilina, notamment dans le Fils du Dieu Orage (que je recommande particulièrement pour ses fous-rires).
Alors, faut-il le lire ? Oui. Parfait pour meubler agréablement 1h30 de TGV. Vos zygomatiques vous remercieront.