Bon sang, mais quelle vide littéraire. Honnêtement, je ne me rappelle pas m'être fait autant chier à lire un livre de ma vie. Le pire c'est que je l'ai terminé et que je je ne suis rendu compte bien vite que presque la majorité des chapitres n'allaient avoir AUCUN véritable lien avec l'histoire. En fait, je comprends un peu la tactique narrative de la chose. Lotz a construit ron roman comm un ramassis d'entrevues et d'informations. La stratégie est de nous garder à l'affût et d'arroser notre intérêt en présentant plusieurs points de vue sur l'histoire. C'est une stratégie louable, par contre le récit est tellement creux que ça joue complètement en la défaveur du roman. En général, chaque chapitre donne un petit et mince indice qui fait avancer l'histoire. Autant le dire tout de suite, ça ne vaut pas la peine de lire un chapitre pour savoir ce détail qui au final, ne donne aucune satisfaction quand le récit se termine.
Parce qu'à un moment donné ça se termine ce long et éprouvant roman, alors que l'on a véritablement eu l'impression que l'histoire faisait du sur-place pendant honnêtement plus de 200 pages. Et autant le dire également, cette fin ne mérite pas tout L'ennui que l'on va endurer pour s'y rendre. Ce roman me semble l'exemple parfait que ça prend plus qu'une base pour faire un roman, plus qu'une prémisse, il faut savoir où on s'en va avec l'histoire et je peux vous assurer que visiblement, madame Lotz ne le savait pas et ça se ressent dans tous les détails et chapitres complètement impertinents que peuplent ce récit. Donc, ne perdez pas votre temps avec ce roman, il n'en vaut vraiment pas la peine.