Une très bonne lecture

Fin des années 60.
Amber grandit dans une famille unie entouré de ses parents, de ses frères et de sa soeur. Sa vie se partage entre Londres et les Cornouailles où la famille possède le Manoir de Pencrew, rebaptisé "Les lapins noirs" par Nancy, la mère des enfants.
Mais le bonheur de la famille va voler en éclat lorsque Nancy meurt suite à un accident de cheval. A partir de là, plus rien ne sera comme avant.

30 ans plus tard.
Lorna et son fiancé Jon se promènent en Cornouailles à la recherche d'un lieu pour célébrer leur mariage. La jeune femme à trouver sur un site, un manoir qui organise des mariages et étant à peu près sur d'avoir visiter ce lieu avec sa mère étant enfant, elle veut à tout prix le visiter.
Mais lorqu'ils finissent par trouver le manoir de Pencrew, la batisse provoque une drôle de sensation sur Lorna. Et cette dernière, après avoir découvert des photos d'elle enfant avec sa mère prises devant le manoir, décide de passer quelques jours à Pencrew pour percer le mystère...

On alterne entre ces deux histoires. Deux destins de femmes à trente ans d'intervals, mais un lieu commun : le manoir de Pencrew.
Après le décès de sa mère, Amber essaie de s'occuper de son père qui est dévasté. Son frère jumeau Toby, lui part à la dérive et elle a du mal à le consoler. Quant aux plus jeunes, Barney et Kitty, la mort de leur mère reste assez abstraite pour eux. La jeune fille va donc devoir affronter, plus ou moins seule, bien des épreuves.
Lorna est une jeune femme dynamique, très amoureuse et qui a hâte de se marier. Mais son séjour à Pencrew va raviver certaines blessures.

Au début, on ne voit pas trop la relation entre ces deux histoires jusqu'à ce que l'auteur nous fasse une petite révélation de grande importance au milieu du roman et alors là, les pièces commencent à se mettre en place.
L'alternance des récits permet de retenir l'attention du lecteur jusqu'à la fin.
J'ai passé un très bon moment dans ce manoir en Cornouailles en compagnie de Lorna et Amber. Et je vous recommande donc vivement ce roman.