Valérie a 25 ans et se retrouve soudainement à gérer une librairie. En effet sa tante a plié bagage sans prévenir et lui laisse le local poussiéreux et ses livres amoureusement choisis. Un changement de vie radical pour la jeune femme qui n’aime pas particulièrement lire… jusqu’à prendre goût aux mots !
J’ai appris récemment qu’il y avait un mot pour ce genre de nouvelle littérature la lib-lit (lib comme librairie, évidemment), il s’inscrit donc parfaitement dans ce mouvement de livres qui parlent des métiers du livre, conseillent et font découvrir des livres et nous font nous sentir bien.
En revanche, ce n’est pas mon favoris en la matière. Comme souvent dans ces livres, l’auteur n’est pas libraire et ne connaît pas forcément le métier. Parce que là dans ce roman (c’est une libraire qui parle), on a l’impression qu’elle ne reçoit jamais de cartons de livres, encore moins des nouveautés et que s’il y a eu 10 clients en un an c’est le maximum. Et donc que le boulot de libraire c’est de tranquillement lire en buvant du thé, avec des horaires flexibles. Et ce n’est pas que ça, loin de là.
L’histoire est donc sympathique, on découvre ou redécouvre des livres (notamment allemands, origine de l’auteur), l’héroïne assez réaliste. En revanche il y a peu de personnages secondaires, et pas forcément très fouillés. En fait, je crois avoir été frustrée par la brièveté de ce roman. Difficile de faire vraiment vivre une librairie en 180 pages ! De même que la fin est assez particulière.
Mais ça reste une lecture sympa, plutôt courte, même si du même genre j’ai tout de même préféré la Bibliothèque des cœurs cabossés et surtout l’Histoire épatante de M. Fikry !