Dans ces deux nouvelles, le lecteur est pris en tenaille entre le déchirement de la perte et la brutalité de la décrépitude. Il passe sans transition du doute face à l'existence physique que l'on croyait acquise au désarroi de l'absence mentale qui prive de l'intimité des relations familiales. Ogawa décrit le traumatisme de l'enfant qui vivant dans un foyer sans repères a besoin devenue adulte d'un certain conformisme pour apaiser le désordre de sa vie passée. Mais avant tout, c'est l'altération du corps et de l'esprit qui rythment ces deux textes qui heurtent par leur poésie ordinaire.