Glauque
J'avais été fasciné par "Les Bienveillantes", récit parfaitement maîtrisé, ne laissant aucune empathie possible envers le narrateur (un officier nazi en charge de la solution finale) ; un livre qui...
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le 20 janv. 2020
J'avais été fasciné par "Les Bienveillantes", récit parfaitement maîtrisé, ne laissant aucune empathie possible envers le narrateur (un officier nazi en charge de la solution finale) ; un livre qui vous hante pendant longtemps . C'est donc avec une grande curiosité que je suis rentré dans cette nouvelle fiction de Jonathan Littell. Mais rapidement, je me suis demandé où j'avais posé mes yeux et mon attention... La moitié de ce récit à la première personne n'est constitué que de scènes de sexe. Pas que le sujet me choque, mais là il s'agit d'un récit glauque, très glauque, qui aborde la sexualité sous l'angle de la soumission exacerbée et de la perversion (vers la fin on a la description d'un mur d'anus...). Le reste n'est guère mieux, scènes de massacre et de solitude avec un narrateur qui devient narratrice, on ne sait même pas si au final il s'agit d'une ou plusieurs personnes... Pourtant le récit est travaillé comme une mise en abîme circulaire, méthode étonnante et innovante dont Littell gare une parfaite maîtrise ; mais je ne comprends le sens de son récit. Cette profusion de violence sexuée à l'extrême n'a aucun sens à mes yeux et plusieurs fois j'ai failli fermer le livre avant la fin (cela dit j'ai lu quelques chapitres en diagonale car la répétition devenait lassante...). Au bout d'un moment j'ai même été terrassé par... l'ennui.
Créée
le 20 janv. 2020
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