Même si cela fait des années que je n'ai pas lu Djian, aux premières pages j'ai reconnu le style et l'ambiance : un bonhomme en proie à toutes les affres possibles (deuil de son fils, penchant pour l'alcool, célibat subi, drague invétérée et infructueuse, amis perdus...), des situations périlleuses (la petite amie de son fils décédé vient vivre chez lui), partout du désir, de la concupiscence, mais aussi un oeil désabusé sur la vie et ses charmes.
Au final, pas désagréable à lire, mais agaçant comme tout bon Djian : on connaît déjà ce qu'il y a dedans, mais on a quand même envie d'aller jusqu'à la fin !