Le livre nous entraîne dans une histoire qui nous présente le voyage du grand explorateur Marco Polo, découvrant certaines coutumes des peuples orientaux tout en cheminant vers la cours du grand khan Kubilaï.
Même si on ne peut lui enlever sa capacité à nous faire voyager, il aurait été préférable de voyager de ville en ville, et non de bordel en bordel. La question du sexe pour moi est beaucoup trop présente au détriment des descriptions qu’il aurait pu y avoir sur les différents éléments que le protagoniste a rencontrés. De plus, tout au long du roman, l’auteur emploie des mots en farsi et en vénitien, sans forcément proposer une définition de chaque terme. Par conséquent, cela saccade en quelque sorte la lecture et n’apporte rien à l’histoire, mis à part une incompréhension du lecteur. Enfin, je pense que les éléments relatés sont plus tournés du côté de la fiction que du côté du récit autobiographique. Des recherches s’imposent donc après la lecture pour s’assurer (ou non) de la véracité des évènements relatés.
Le livre reste tout de même agréable à lire et fluide, l'écriture n'est ni soutenue, ni complexe, et certains épisodes sont vraiment originaux et nous poussent à lire la suite.