Ce qui doit être sera
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Me sentant moi-même impliqué dans toute cette histoire (la Bible), je n'ai pas spécialement été emballé par celle-ci : un homme moderne (~1970) en quête de vérité, qu'elle soit sienne ou générale, se retrouve, à la suite d'un voyage temporel, quelques mois avant la crucifixion de Jésus, afin d'y assister. Seulement voilà : la machine semble irrémédiablement cassée et pas de Jésus à l'horizon. La suite des événements nous est clairement donnée dans l'introduction, je cite :
Il n'a pas la puissance matérielle que possédaient les empereurs-dieux ; il n'est suivi que de gens du désert et de pêcheurs. Ils lui disent qu'il est un dieu ; il les croit. Les courtisans d'Alexandre disaient : "Il est invincible, il est donc un dieu." Les disciples de cet homme ne pensent pas du tout. Il était leur création, un acte spontané : maintenant, il les guide, cet illuminé nommé Jésus de Nazareth.
Et il leur parla, disant : " En vérité, je vous le dis, j'étais Karl Glogauer, et à présent je suis Jésus, le Messie, le Christ."
Et il en fut ainsi.
Cela dit, le récit est entrecoupé de vrais morceaux de fiction "psycho-psychanalytique" qui résonnent avec le texte principal, et alors qu'au début je trouvait la dissonance grotesque, j'ai fini par la trouver tolérable, et finalement pertinente. (dans ce qui demeure de la SF)
En revanche, aucune trace de Dieu là-dedans.
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le 22 juil. 2019
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