Vorrhunga
Beaucoup d'écrivains des littératures de l'imaginaire, paradoxalement, manquent d'imagination. Ce sont les mêmes mondes, les mêmes créatures, les mêmes histoires lues et relues mille fois, qu'ils...
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le 25 févr. 2020
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Voici le premier tome d’une trilogie qui devrait être suivi de The Erstwhile et The Cloven. Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Pour entrer dans la Vorrh, une forêt mythique, fantastique, située au cœur du continent africain, il vous faudra beaucoup de courage car, peu ou pas, en sont revenus. La magie y est présente et le temps est mouvant parfois effacé. On y croise toutes sortes d’anges ou de démons, de prêtres, de guerriers. Une forêt de légende, sans fin où se trouverai le jardin d’Eden. De quoi ouvrir les appétits de nombreux explorateurs en cette fin du XIXe siècle. On va suivre ainsi l’Archer un soldat anglais accompagné d’un arc étrange. On croisera un cyclope élevé par des robots mais aussi des personnages historiques un écrivain Raymond Roussel, une héritière Sarah Winchester et un photographe Edward Muybridge. La fiction et les faits sont si bien imbriqués, qu’il est difficile de faire la part des choses. J’ai eu du mal à entrer dans cet univers assez violent. Beaucoup de représentations sexuelles violentes, m’ont perturbé par la place que trouve la femme. Heureusement, il y avait des moments de grâce et de poésies mais aussi des scènes d’horreur dont les cris raisonnent encore en moi. Ce roman est construit de manière fabuleuse au début on ne voit rien venir et on est un peu perdu puis lentement les tableaux commencent à prendre forme pour prendre la tournure d’une véritable toile d’araignée où tous les fils sont finalement reliés les uns aux autres. Un univers où le temps bouge, où les armes sont faites de charmes. L’auteur explore à de nombreuses reprises, le thème de la vision, de l’œil. Cyclope, aveugle, appareil photo, visions surnaturelles dans un monde vraiment bizarre. La réalité narrative du livre est constamment mis à mal par sa part de fantastique, trouver des repères n’est pas aisé et l’auteur en joue souvent. Un livre inclassable qui frise le génie même s’il peut déranger par son côté primaire. Bonne lecture.
Créée
le 14 janv. 2020
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