Gérard Garouste a connu une enfance marquée par la dyslexie, les difficultés scolaires subséquentes, la dépression précoce, une jeunesse chaotique. Et le passage à l'art l'a aidé à s'en sortir. Il a commencé dans le figuratif, le réalisme. Il a été inspiré par les enluminures, l'art médiéval, le moment de vérité de l'auto-portrait. Sous l'influence de Philippe Haddad, philosophe et rabbin, il se laisse convertir au judaïsme, qui lui a ouvert moult perspectives intellectuelles et spirituelles. Son amitié avec jean-Michel Ribes et des artistes excentriques façonne également son regard sur la vie, sa créativité
Cet entretien permet de retracer par étapes la constitution d'un artiste, par l'apparition de ses influences successives. Le propos est sincère, enrichissant. Ce témoignage me paraît important, d'une part sur la manière de se remettre de ses difficultés personnelles, d'autre part sur le cheminement de ses inspirations artistiques. Chapeau. C'est très intéressant.