Le monde de Nath est construit selon deux pôles opposés : le sècheresse et l’humidité, 2 saisons divisant cet univers et ces 2 peuples. Un concept intéressant, intriguant et très bien porté par l’auteur.
On peut lui reprocher une fin brève, qui nous prend de court c’est vrai mais je la voit plutôt comme une ouverture qui nous offre tant de possibilités.
L’écriture de Serge Brussolo est très poétique, très agréable ce qui donne un caractère tout particulier à l’histoire.
L’auteur aborde des thématiques comme la doctrine, le fanatisme et ouvre les portes de la réflexion sans pour autant donner les réponses, laissant aux lecteurs libres interprétations (ce qui est d’autant plus intéressant).
J’ai d’abord connu le court métrage inspiré du roman « Les Enfants de la pluie » et ça n’a rien avoir. En effet on y retrouve le même cadre et personnages (quoique pas tous) et on reconnaît les inspirations mais c’est totalement différent. L’histoire n’est pas du tout la même, mais on y trouve les mêmes valeurs. Les deux sont très différents mais tous les deux pertinents.