Un devoir accompli, c'est ce que j'ai ressenti en tournant la dernière page de ce roman. J'avais eu énormément de mal avec le premier, avec son style si particulier, techniquement irréprochable mais compliqué à lire. Le style de celui-ci m'a paru plus abordable, moins de digressions, des phrases plus courtes (ou moins longues), sans allégorie abusive. Pourtant, je n'ai toujours pas accroché. Si j'avais apprécié le récit du petit Marcel dans le premier tome, de ses relations familiales et de ce premier amour, j'ai eu plus du mal avec le récit de l'adolescence de Marcel, de son "jeu" avec Gilberte. Nous bassiner avec un amour non avoué pendant des centaines de pages avant de décider de boycotter celle qu'il aime dans des stratégies romantiques qui n'aboutirons pas. Ses relations avec les artistes qu'il admire ont été les parties les moins pénibles à lire, développant ainsi ses relations avec le milieu de la littérature et celui de la peinture, mais mis à part cela, je n'ai accroché à rien. La trop longue cour qu'il fait à Gilberte et sa famille, son excursion avec sa mamie, et le reste.
Non. Les phrases Proustiennes ne méritent pas d'être apprises par cœur, elles décrivent, fort bien je l'avoue, mais leur longueur impact leur rythme.
Bref, j'ai du mal à comprendre ce qui séduit autant chez Proust. Je sais que mon opinion n'est pas la plus populaire, mais cela est mon ressenti.
Je lirai tout de même le reste de La Recherche.
Mes respects