Mickey est en seconde. La « femme chauve » lui montre une photo d’un nazi. Mickey fait le rapprochement avec l’homme qui était présent lors de l’accident de voiture lorsque son père est décédé. Il pense que c’est l’ambulancier qui s’est occupé de son père.
Il est emmené pour interrogatoire car son amie Rachel a été blessée chez elle et la mère de celle-ci tuée.
A quelques secondes près n’est pas le meilleur roman d’Harlan Coben. Mais avec un tel auteur, on sait sur quel pied danser et le lecteur n’est guère déçu. Je l’ai été deux ou trois fois mais pas pour ce roman qui est le deuxième consacré à Mickey Bolitar, le neveu de Myron, un des héros récurrents d’Harlan Coben.
A quelques secondes près se passe peu de temps après A découvert. Les héros ont juste eu le temps de digérer ce qui leur est arrivé et encore. Ils y pensent forcément car ils ont toujours peur et se sentent menacés. Les aventures d’A quelques secondes près ne vont rien arranger les choses pour Mickey, Ema, Spoon et Rachel. Le lecteur ne sera pas perdu car Harlan Coben rappelle certains évènements.
Le lecteur en sait plus sur cette fameuse histoire de papillon, d’où il peut venir, qui est impliqué. Mais il va falloir avancer dans le roman et sûrement plus tard car l’histoire de Mickey n’est toujours pas finie. Le suspense dure toujours par rapport à cette organisation Abeona qui vient en aide aux enfants maltraités et plus encore. Toujours en filigrane l’Holocauste et ce qu’ils ont pu subir pendant la guerre à cause des déportations, des camps de concentration. Il s’interroge toujours sur la mort, réelle ?, de son père. Il implique Myron dans l’exhumation du corps, sans trop en dévoiler. Il demande à Myron de lui faire confiance. Ce dernier est là pour son neveu, ayant beaucoup à se faire pardonner. Il le laisse agir, lui donne quelques conseils. Malgré le refus de Mickey de s’impliquer dans leur relation, je pense que l’un et l’autre arriveront à s’entendre. Ils se ressemblent trop. Toujours de l’humour dans le ton, dans l’histoire racontée. Tel oncle, tel neveu sous la plume d’Harlan Coben. Les amis de Myron, célèbres et nombreux, se chargeront de démontrer à Mickey, de lui donner des indices, quant au caractère réel de Myron. Ils partagent leur amour du basket et Mickey souhaite être sélectionné, tout comme son oncle avant lui. Ce sera une affaire de rebondissements ces sélections. Mais comme toujours, il faut s’attendre à tout.
Harlan Coben soulève de nombreux points, difficiles à résoudre que ce soit pour des adultes et encore plus des adolescents. Doit-on avouer ce que l’on sait à une personne qui nous est chère ? Doit-on vivre dans le mensonge ou le déni, sachant que la relation en sera perturbée à un moment ou à un autre, voire une relation complètement cassée. Qu’est-ce qui est le mieux ? Personne n’en a la réponse. L’avenir, seul, le dit. Et malheureusement, il n’est pas ce que l’on souhaite. La vérité est ce que l’on recherche malgré tout, même si elle fait mal, qu’elle est dure à dire et à entendre. Mickey arrivera au fur et à mesure à avoir moins d’ennemis proches mais il s’en fera d’autres.
Dans son enquête, Mickey obtient de nombreuses révélations pour les uns et les autres, mais pas encore pour lui.
Suite des aventures de Mickey Bolitar avec A toute épreuve que je n’ai pas encore acheté, donc pas lu. Harlan Coben est toujours aussi efficace.