Alors qu’elle touche enfin du bout des doigts son rêve d’épouser James Lacey, le premier mari d’Agatha, qu’elle croyait mort, surgit de son passé et fait tout chapeauter. Lorsqu’il est retrouvé mort, Agatha devient la principale suspect et se retrouve à enquêter pour se laver de tout soupçon.
Aidée par James, lui-même suspecté du meurtre, on se retrouve à observer une Agatha fragile et peu confiante en elle qui prend peu à peu consciences que le James qu’elle aime est le pure fruit de son imagination romantique. Celui qui est auprès d’elle n’est qu’un être froid, distant et dépourvu d’empathie. La mariage annulé, il ne laisse aucune chance à Agatha et n’hésite pas à approcher d’autres femmes, soit disant pour le bien de l’enquête. Il ne se rend absolument pas compte qu’il blesse la femme avec qui il s’apprêtait à passer sa vie. C’est assez déstabilisant et j’ai trouvé que c’était vraiment humiliant pour Agatha qui n’e même pas large.
Pour le Meilleur et pour le Pire se veut au final une enquête assez peu crédible, qui ne sert qu’à nous montrer que James et Agatha ont une personnalité différente, bien cachée au fond d’eux, qu’ils se connaissent bien peu pour envisager de se marier et qu’Agatha est extrêmement naïve quand il est question d’amour. L’intrigue descend encore d’un cran en qualité, et la naïveté d’Agatha et les humiliations permanentes qu’elle subit n’aide pas à apprécier d’avantage ce volume. Plus que l’humour, c’est la pitié qui domine dans ce titre et c’est bien dommage…
sur le blog